Il en aurait résulté une guerre commerciale de quelques semaines qui aurait amené inévitablement Donald Trump à reculer, permettant à l'UE de conclure un meilleur accord, compte tenu des effets probables sur les marchés financiers américains et des réactions inévitables des patrons de la Tech et de Wall Street. La logique économique de cette option, qui peut s'entendre, consiste à s'accommoder du tarif de base de 10 % pour obtenir un accès satisfaisant dans les secteurs relatifs à la sécurité nationale soumis à des droits quasi prohibitifs de 25 % (50 % pour l'acier) – acier, voitures, produits pharmaceutiques et semi-conducteurs – qui représentent plus de 40 % des exportations de l'UE vers les États-Unis. À LIRE AUSSI Poulet, banane, Airbus… 60 ans de guerre commerciale entre l'Europe et les États-UnisPremièrement, lors de l'annonce des mesures du 2 avril, elle aurait dû immédiatement constituer un paquet de rétorsions de l'ordre de 100 milliards d'euros pour couvrir l'acier et l'automobile simultanément au lieu de se limiter à l'acier.
Author: Le Point.fr
Published at: 2025-07-28 16:36:00
Still want to read the full version? Full article