Dans le monde presque parfait mis en scène dans Lost Boys and Fairies, les obstacles ne viendront pas de l’orientation sexuelle d’Andy (Fra Fee) et de Gabriel (Sion Daniel Young), ni de la déréliction de la protection sociale au Royaume-Uni. Plutôt qu’une chronique dépeignant l’homoparentalité au XXIe siècle, la minisérie de Daf James est un mélodrame à l’ancienne, qui fait du parcours de ses personnages un tour de montagnes russes, sur lesquelles le public connaîtra à son tour les affres de la perte et l’euphorie de la consolation. De ce jeu-là – celui de la manipulation des émotions – le créateur de la série, Daf James, et le réalisateur James Kent (auteur d’un beau mélo situé pendant la première guerre mondiale, Mémoires de jeunesse, sorti en 2014) maîtrisent tous les secrets.
Author: Thomas Sotinel
Published at: 2025-06-10 16:00:05
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