Il est difficile à ce stade d’évaluer quelles seront les répercussions concrètes de la tentative israélienne de liquider les hauts dirigeants du Hamas au Qatar sur les négociations relatives à la libération des otages et à la fin de la guerre à Gaza. Cependant, une chose est sûre : l’opération Pisgat Esh [“Sommet de feu”] menée contre les dirigeants du Hamas à l’étranger est un règlement de comptes légitime et justifié qui aurait dû être mené depuis longtemps. Comment un État qui finance et soutient ouvertement les Frères musulmans, abrite les hauts dirigeants du Hamas responsables du pire massacre de Juifs depuis la Shoah, injecte des milliards de dollars dans les caisses du groupe terroriste et fourbit avec zèle ses armes de propagande mondiales farouchement anti-israéliennes (principalement via le réseau satellitaire Al-Jazeera et des campagnes d’influence atteignant jusqu’à la Maison-Blanche), comment cet État-voyou a-t-il pu acquérir le rôle de médiateur incontournable entre le Hamas et Israël ?
Author: Avi Issacharoff
Published at: 2025-09-10 15:11:28
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