«Par arrêt du 17 juillet 2025, la chambre d’application des peines de la cour d’appel de Paris a fait droit à la demande de libération conditionnelle formulée par Georges Ibrahim Abdallah à compter du 25 juillet 2025 et jusqu’au 25 juillet 2035, sous condition de quitter le territoire national et de n’y plus paraître», rappelle dans un premier temps le communiqué du parquet général ce lundi. Toutefois, pour l’instance, cette décision «n’est pas conforme à la jurisprudence de la chambre criminelle de la Cour de cassation selon laquelle une personne condamnée à la réclusion criminelle à perpétuité pour des faits de terrorisme ne peut bénéficier d’une libération conditionnelle sans mesure probatoire», par exemple un bracelet électronique en France pendant plusieurs mois, ou des obligations avec des comptes à rendre à un juge. Pas à cause de son affaire, mais parce qu’on l’a longtemps cru, à tort, à l’origine de la vague d’attentats de 1985-1986 qui avait tué 13 personnes dont 7 au magasin Tati de la rue de Rennes, et installé la psychose dans les rues de la capitale.
Author: Charles Delouche-Bertolasi, AFP
Published at: 2025-07-21 15:28:13
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