Sa libération « sous condition de quitter le territoire national et n’y plus paraître » interviendra le 25 juillet, avait indiqué une source judiciaire à la fin de l’audience non publique au palais de Justice de Paris, en l’absence de Georges Ibrahim Abdallah, incarcéré à la prison de Lannemezan, dans les Hautes-Pyrénées. Dans un communiqué ce lundi, le parquet général de Paris estime que cette décision « n’est pas conforme à la jurisprudence de la chambre criminelle de la cour de cassation selon laquelle une personne condamnée à la réclusion criminelle à perpétuité pour des faits de terrorisme ne peut bénéficier d’une libération conditionnelle sans mesure probatoire ». Pas à cause de son affaire, mais parce qu’on l’a longtemps cru, à tort, à l’origine de la vague d’attentats de 1985-1986 qui a fait 13 morts dont sept au magasin Tati de la rue de Rennes.
Author: Timothée Barnaud, avec AFP
Published at: 2025-07-21 14:48:21
Still want to read the full version? Full article