Les proxys de l’Iran sont affaiblis, mais restent “une option en cas d’escalade”

La guerre déclenchée par Israël contre l’Iran est peut-être “la phase finale” de la mise en œuvre de la stratégie théorisée par l’État hébreu comme étant la “doctrine de la pieuvre”, écrit le site Amwaj Media. Selon cette théorie, la République islamique n’est pas un “adversaire conventionnel”, mais une pieuvre, avec “un système nerveux central, la tête, commandant une constellation de proxys [des acteurs tiers non étatiques], les bras, à travers la région”, comprenant le Hezbollah au Liban, le régime – aujourd’hui déchu – de Bachar El-Assad en Syrie, le Hamas palestinien, les houthistes au Yémen et les milices chiites en Irak. Il s’est transformé en un axe de cibles faciles, attendant les prochaines frappes israéliennes, au lieu de prendre l’initiative et de pousser Israël à la défense, comme c’était le cas il y a quelques années.