Les frappes israéliennes contre le sud du Liban s’intensifient

Preuve en est que, ce jeudi matin, rapporte L’Orient-Le Jour, “le Hezbollah a adressé une lettre ouverte au président de la République libanaise, Joseph Aoun, au Premier ministre, Nawaf Salam, mais également à son allié chiite, le président du Parlement, Nabih Berri, pour réitérer son opposition à son désarmement et son refus de négociations politiques avec Israël”, pourtant jugées nécessaires par le gouvernement. Dans cette même missive, le Hezbollah a accusé l’armée israélienne de continuer d’enfreindre le cessez-le-feu “par les airs, les mers et les terres”, alors que la milice chiite pro-Iran et le Liban, en tant qu’État, “ont strictement respecté les termes de la déclaration de cessez-le-feu depuis sa publication jusqu’à aujourd’hui”, peut-on lire dans les colonnes du quotidien francophone. Au-delà des déclarations venant du Liban et de l’Iran, note le média américain CNN en guise de conclusion, “ces actions militaires israéliennes ont eu lieu quelques jours après que l’ambassadeur en Turquie et envoyé spécial américain pour le Liban et la Syrie Tom Barrack a soulevé des doutes quant à la capacité des autorités à désarmer le Hezbollah, qui, selon lui, dispose d’un arsenal bien plus important que les forces armées libanaises”.