Avant un silence total, une minute de silence parfaitement respectée devant une banderole «Football for Peace» («le football pour la paix») en référence aux attentats terroristes qui ont frappé Paris le 13 novembre 2015, mais aussi à la guerre qui se déroule sur le sol ukrainien depuis plus de dix ans : sur les écrans géants de l’enceinte, on pouvait lire «13-novembre 2015-2025, Fluctuat Nec Mergitur, Paris se souvient», une référence à la devise de la capitale française, «battue par les flots mais ne sombre pas». De sonores «Daesh, on t’encule» sont tombés des gradins dans la foulée, ce qui n’a pas dû aider les joueurs à habiter le match, les visiteurs subissant sans grand risque les longues séquences de possession tricolore, bien trop lentes et latérales pour faire peser la menace sur les buts d’Anatolyi Trubin. Et on s’est surpris à penser qu’à force de combler les trous et de remonter les ballons en tricotant des jambons, N’Golo Kanté faisait encore la pige à cette belle jeunesse malgré ses 34 ans et sa semi-retraite (quoi qu’il en dise) dans le championnat saoudien.
Author: Grégory Schneider
Published at: 2025-11-13 21:54:53
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