« Nous affirmons qu’Israël a le droit de se défendre et nous réitérons notre soutien à la sécurité d’Israël (1) », ont réagi les chefs d’État et de gouvernement du G7. L’Europe s’est montrée non seulement incapable de condamner la violation caractérisée d’un droit international qu’elle feint de défendre ailleurs, mais elle l’a justifiée en reprenant, par la voix du chancelier allemand, la rhétorique du « sale boulot » qu’Israël (et par voie de conséquence les États-Unis) accomplirait pour l’humanité entière en attaquant l’Iran. Elle s’opposait alors — aux côtés de l’Allemagne, de la Belgique, de la Grèce, du Luxembourg… — à une « guerre préventive » illégale déclenchée par les États-Unis au prétexte d’une menace irakienne imaginaire.
Author: Benoît Bréville
Published at: 2025-07-05 15:06:57
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