Alors que l’Allemagne vient de franchir la barre des 3 millions de chômeurs pour la première fois depuis 2015, le chancelier aborde sa première rentrée à la tête d’une coalition déjà très éprouvée par des dissensions internes, tandis que l’extrême droite frôle les 25 % d’intentions de vote – du jamais-vu en Allemagne depuis la fin de la seconde guerre mondiale. Même si la Constitution donne au président français davantage de marges de manœuvre que n’en a le chancelier allemand, la chute annoncée du gouvernement de François Bayrou, le 8 septembre, menace de plonger le pays dans une crise politique venant s’ajouter à une situation économique et budgétaire dégradée. Promettant d’« exercer jusqu’à son terme » le « mandat qui [lui] a été confié par les Français », et refusant de faire « de la politique-fiction » quant à une éventuelle nouvelle dissolution de l’Assemblée nationale, le président de la République a affirmé que la « feuille de route » signée avec l’Allemagne « engageait la France dans sa continuité ».
Author: Le Monde
Published at: 2025-08-30 09:00:16
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