Au chef de l'État le rôle de la cigale chargée d'annoncer les dépenses pour l'effort de guerre, au locataire de Matignon celui de la fourmi appelée à sanctuariser les finances de nos armées. Une contrainte imposée aussi par l'Otan, sous pression de Donald Trump, qui place notre pays dans l'obligation de faire passer le budget de la défense de 2 % à 3,5 % du PIB à partir de 2035, soit 154 milliards par an. 300 milliards de la dette dont la seule charge se rapprochera en 2026 du budget de l'Éducation nationale, l'ancien professeur de lettres classiques pourrait faire sien ces mots de Sénèque : « C'est quand il n'y a plus d'espoir qu'il ne faut désespérer de rien.
Author: La Tribune
Published at: 2025-07-12 22:00:00
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