Le Soudan du Sud au service de la politique migratoire de Trump

Le Soudan du Sud au service de la politique migratoire de Trump


« Dans une note diplomatique du Soudan du Sud adressée à l'ambassade des États-Unis à Juba en date du 12 mai, le pays a décidé d'accepter des ressortissants de pays tiers en provenance des États-Unis et a soulevé plusieurs questions préoccupantes qu'il espérait que les États-Unis prendraient en compte », précise Politico. Dans tous les cas, il est peu probable que les États-Unis lèvent les sanctions contre le vice-président Benjamin Bol Mel, qui est responsable des actuels bombardements et des déplacements de population dans le Nil Supérieur, constituant de potentiels crimes de guerre et crimes contre l'humanité. Des considérations qui paraissent bien loin du ton employé par Tricia McLaughlin, la porte-parole du Département américain de la Sécurité intérieure : « Si vous venez illégalement dans notre pays et enfreignez nos lois, vous pourriez vous retrouver au Cecot, à Alligator Alcatraz [Centre de confinement du terrorisme au Salvator], à Guantanamo Bay [prison militaire de haute sécurité située sur la base navale américaine de Cuba], au Soudan du Sud ou dans un autre pays tiers », a-t-elle menacé dans un communiqué.

Author: Augustine Passilly


Published at: 2025-08-05 12:49:00

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