L'attaque israélienne contre cette infrastructure civile (constitutive d'un crime de guerre selon le droit international) a tué 71 personnes parmi le personnel administratif, les recrues effectuant leur service militaire, les détenus, les visiteurs et les habitants des environs de la prison, a précisé dimanche l'autorité judiciaire iranienne dans une communication dressant un premier bilan depuis les faits. Les chancelleries occidentales, de même que les organisations de défense des droits de l'homme, ont exprimé leur vive inquiétude au sujet de leurs ressortissants, souvent détenus en Iran pour servir de "monnaie d'échange" comme ce fut le cas pour le collaborateur humanitaire belge Olivier Vandecasteele, lui aussi passé par la case Evin et libéré en mai 2023. L'Iran a par ailleurs officiellement introduit une demande auprès du Conseil de sécurité des Nations unies afin que celui-ci reconnaisse "le régime israélien et les États-Unis comme les initiateurs de l'acte d'agression et… leur responsabilité ultérieure, y compris le paiement d'indemnisations et de réparations", ainsi que le mentionne le courrier du chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi.
Author: Vincent Braun
Published at: 2025-06-30 17:23:52
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