Alors que son intervention militaire, à l’automne 2015, avait permis de sauver le régime syrien — et de marquer un retour sur la scène proche-orientale et en Méditerranée —, elle a échoué à maintenir son allié au pouvoir. Cet échec aurait pu se transformer en revers logistique et stratégique de premier ordre si Moscou avait perdu ses deux bases militaires — la première, navale, de Tartous, et la seconde, aérienne, de Hmeimim, toutes deux sises sur le littoral. De la fin des années 2000 au renversement de son allié, le « point d’appui matériel et technique » de Tartous, selon la terminologie en vigueur, permettait au détachement naval opérationnel russe de croiser de manière permanente en Méditerranée.
Author: Igor Delanoë
Published at: 2025-12-07 14:01:30
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