Ce vote de l'amendement – 355 voix pour l'interdiction, majoritairement venues de la droite et de l'extrême droite de l'hémicycle, 247 contre et 30 abstentions – n'est qu'une étape avant les négociations sur l'ensemble du texte entre le Conseil (l'institution dans laquelle sont représentés les États membres), la Commission et le Parlement qui porteront sur l'ensemble d'un texte consacré à la simplification de la législation agricole de l'UE. Son compatriote Sebastian Everding, qui siège dans les rangs de la Gauche, a quant à lui rappelé une décision de la Cour de justice de l'Union européenne qui, en octobre 2024, avait autorisé l'utilisation de termes relatifs à la charcuterie ou à la boucherie pour nommer ou vendre un produit à base de protéines végétales en qualifiant ces termes d'"usuels" ou "descriptifs". Piquée au vif, la Française Céline Imart (Parti populaire européen, droite), agricultrice elle-même et rapporteure du texte en commission agriculture du Parlement a tenu à répondre à l'issue du débat en déclarant qu'à ses yeux "les appellations de viande sont destinées à promouvoir la qualité du savoir-faire de nos éleveurs", leur limitation aux produits effectivement carnés ayant pour vocation d' "être extrêmement transparent avec les consommateurs".
Author: Véronique Leblanc
Published at: 2025-10-08 17:29:23
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