Au Forum d’investissement de Riyad (capitale de l’Arabie Saoudite [3]) et devant les 6 pétromonarchies arabes du CCG (Conseil de coopération du Golfe) [4], il a attaqué les alliés de l’Iran à Gaza et au Liban, et s’est élevé contre la fabrication de la bombe nucléaire iranienne, tout en favorisant les controversés « accords d’Abraham [5] » d’Israël avec 4 pays : Bahreïn, les Émirats arabes unis, le Maroc et le Soudan (ce qui reste de sa guerre civile télécommandée). L’incommensurable Ibn Khaldoun tunisien se référait au monde arabe comme à la géographie du « milieu de la planète », dans un sens horizontal – contrairement à « l’empire du milieu », au sens vertical de la Chine, entre le ciel et la terre – mais il n’en était jamais arrivé, surtout au moment du déclin conjoncturel de la civilisation arabe prodigieuse, comme l’a fait le pétrolier Trump d’Arabie de manière hyperbolique, à définir le Moyen-Orient comme le centre du monde. Le géopoliticien français Thierry Meyssan, du Réseau Voltaire, explique le découplage des États-Unis et d’Israël avec l’administration Trump, qui « après avoir patiemment proposé à Benyamin Netanyahou de négocier avec la résistance palestinienne et n’avoir rencontré qu’une obstination à massacrer les Palestiniens, à annexer Gaza, le sud du Liban et de la Syrie, et à déclencher une guerre contre l’Iran, a changé de braquet.
Author: Alfredo Jalife-Rahme
Published at: 2025-05-20 14:14:34
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