Ici, il rappe avec colère ; là, il devient un soldat-robot, enchaînant des mouvements saccadés ; là encore, il est pris de spasmes et hurle sa douleur debout sur une table face à un micro suspendu ; plus tard, le visage recouvert de toile de jute, il danse des mouvements tirés de rites ancestraux puis "joue" et saute énergiquement sur une carcasse de voiture ;… Des effets avec des flammes, des cendres ; de la peinture rouge puis noire ; de l'eau… Fire & Ashes s'inscrit davantage dans la performance que dans la danse : Mimbi Lubansu, interprète au talent indéniable, nous est apparu plus dans la démonstration et moins dans l'émotion, au risque que se perde l'âme de la danse. Esthétiquement, le spectacle est superbe : la scénographie de Stéphane Arcas est très belle et léchée, avec ce vieux piano abandonné, cette table industrielle ou encore ce frigo rétro, et s'allie harmonieusement à la composition musicale de Matteo Melan et aux lumières de Nicolas Simonin.
Author: Stéphanie Bocart
Published at: 2025-12-17 16:02:14
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