Derrière un protectionnisme de façade, Trump est en effet un « mercantiliste » de la plus pure espèce : le commerce est pour lui un sport de combat ; et, s’il aime les échanges commerciaux, c’est uniquement ceux qui ne se traduisent pas par des déficits pour les Etats-Unis. Si un pays A est en déficit avec un pays B, ce n’est pas grave en soi, car A peut être en excédent avec C. Si ce pays A affiche un déficit commercial général, ce n’est pas non plus forcément une catastrophe : c’est le signe qu’il attire des capitaux (car il faut bien financer ce déficit).
Author: Pascal Riché
Published at: 2025-05-14 12:30:02
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