Les deux principaux partis d'opposition, les conservateurs et les libéraux-démocrates, avaient eux marqué leur ferme opposition à ce projet, pointant les deux dangers majeurs à leurs yeux : le manque de sécurité des cartes d'identité et leur violation des libertés civiles, avec la crainte de la mise en place d'une surveillance de masse de la part de l'État. La perception de la population différait fortement de celle de la classe politique : en 2006, 52 % se disaient favorables à l'instauration de ce document d'identité. Suite à la défaite des Travaillistes lors de l'élection générale de 2010, les Conservateurs et les Libéraux-Démocrates annoncèrent en effet, quelques jours après la formation de leur coalition gouvernementale, l'abrogation pure et simple de la loi et la destruction du registre national d'identité.
Author: Tristan de Bourbon
Published at: 2025-09-28 13:56:21
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