A l’ouverture de l’examen de la motion de censure, presque cinq mois après leur accord de non-censure pour laisser passer les budgets de l’Etat et de la Sécurité sociale, les socialistes et le Premier ministre ont soldé leurs comptes. Les socialistes reprochent à François Bayrou d’avoir promis dans son courrier initial une discussion entre partenaires sociaux "sans totem ni tabou", et d’avoir promis le "dernier mot au Parlement", avant de fermer la porte à un rabaissement de l’âge légal de départ et à l’idée de déposer un texte comportant la mesure d’âge au Parlement. En réponse, François Bayrou a ironisé sur la motion de censure, prétexte selon lui pour que le Parti socialiste rappelle qu’il est "dans l’opposition", et a invoqué "le devoir" de "l’intérêt général", "plus fort que toutes les menaces" de censure.
Author: L’Express
Published at: 2025-07-01 18:25:37
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