La « critique de gauche » (d’ailleurs fautive) que l’on trouvait à l’époque dans des laboratoires d’économie ou de géographie spécialisés dans ce qu’on qualifiait alors de « Tiers-Monde » du premier rapport du GIEC et de la Convention Climat proclamait : « tout cela, c’est pour empêcher les pays pauvres de se développer et de contester la domination mondiale des pays industrialisés et riches » Rions un peu : c’est lorsque le changement climatique a conquis sa place dans les débats publics et l’agenda politique ou d’entreprises, avec le rapport de 1990 du GIEC et la Convention Climat de 1992, que les décideurs de toute catégorie ont décidé… de ne pas poursuivre l’effort de construction de centrales nucléaires réalisé des années 1960 au début des années 1980. La confiance peut être très grande sur les calculs d’émissions, les potentiels de réduction d’émissions des différentes technologies et des sources d’énergie bas-carbone, du contrôle thermique des bâtiments, de l’urbanisme, des transports, des pratiques agricoles, des moyens de stocker le carbone des émissions résiduelles incompressibles, voire, désormais, le rôle majeur des inégalités dans la croissance des émissions.
Author: Sylvestre Huet
Published at: 2025-09-02 12:03:28
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