Entre deux publicités (chaussures Pillot et robes du Bon Marché), chacune d’elles occupant l’espace de deux colonnes, voici, sur trois colonnes un texte (Du prestige) qui émane (curieusement) d’un certain commandant de Gaule… Rassurons-nous, c’est bien notre homme… Petit mystère cependant : dans cette page-là, aucune trace d’un quelconque Pironneau… L’article s’y promène un peu tout seul… avec un de Gaule qui a perdu une de ses ailes dans la bataille. Il défendait les valeurs militaires immuables comme môle de sûreté pour la nation ; en les équilibrant par deux nuances fondamentales : que les peuples détestent la guerre et qu’ils en aient des « remords » est « salutaire » ; mais que « l’ordre international que notre époque essaie de créer » ne peut se « concevoir sans une force militaire pour l’établir et l’assister ». Les deux séjours (avril 1919 - mai 1920, juin 1920 - fin janvier 1921) en Pologne (avec la double tentative de s’y faire mercenaire), n’ont pas eu l’honneur d’être pris en compte… Mais autre chose doit immédiatement arrêter notre attention : la présence – dès 1931 et grâce à la recommandation du maréchal Pétain – du scribe De Gaulle dans le secrétariat général du Conseil supérieur de la Défense nationale (s’il faut en donner la désignation exacte).
Author: Michel J. Cuny
Published at: 2025-06-30 13:28:50
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