Porté par toutes les célébrités de l'époque, de Grace Kelly à Elizabeth Taylor ou Ingrid Bergman, son sac Bamboo, créé en 1947, relève d'un processus de fabrication méticuleux consistant à incurver à la flamme une tige de bambou, qui sera ensuite laquée et cuite au four en vue d'obtenir une finition dorée et brillante. « L'artisanat et l'art sont deux dimensions enchevêtrées et complémentaires », souligne Ippolito Pestellini Laparelli, fondateur de l'agence 2050+ et directeur artistique d'une autre exposition présentée durant la design week de Milan, au mois de mars, qui invitait sept artistes et designers issus d'univers différents à s'inspirer librement de l'héritage du bambou dans l'histoire de Gucci. De fait, qu'il s'agisse de Lee Sisan, designer sud-coréen installé à Séoul, plus habitué à l'aluminium pré-coulé qu'à la fibre végétale ; de l'artiste et architecte palestinienne Dima Srouji, avec ses entrelacements délicats de pièces de verre soufflé dans des paniers issus de plusieurs régions du monde, ou encore de l'artiste française Nathalie Du Pasquier, avec ses paravents aux compositions géométriques inspirées des arts décoratifs, « Bamboo Encounters » a donné naissance à des approches hybrides et étonnantes.
Author: La Tribune
Published at: 2025-07-07 15:00:00
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