"Le 7-Octobre aurait dû susciter un élan de sympathie et de solidarité. Il a, au contraire, libéré et décomplexé une violence qui ne demandait qu’à s’exprimer", déclare Raphaël Enthoven, essayiste et professeur de philosophie.

"Le 7-Octobre aurait dû susciter un élan de sympathie et de solidarité. Il a, au contraire, libéré et décomplexé une violence qui ne demandait qu’à s’exprimer", déclare Raphaël Enthoven, essayiste et professeur de philosophie.


Il a répondu aux questions de Sonia Chironi et Nathalie Saint-Cricq, notamment sur la commémoration des attaques du 7 octobre, la montée de l’antisémitisme en France et la perception d’Israël depuis un an. C’est un mélange d’apnée et de chagrin : d’apnée, parce qu’il reste encore, à l’heure où nous parlons, des otages retenus dans des tunnels ; et de tristesse, parce que cette série d’attentats, ce crime contre l’humanité du 7-Octobre, a marqué un tournant. Sonia Chironi : Il y a eu, bien sûr, la barbarie du 7-Octobre, mais aussi ce qui a suivi : la guerre à Gaza, et surtout l’explosion des actes antisémites.


Published at: 2025-10-07 18:16:54

Still want to read the full version? Full article