"Promouvoir aujourd'hui Alfred Dreyfus au rang de général de brigade constituerait un acte de réparation, une reconnaissance de ses mérites et un hommage rendu à son engagement républicain", souligne Gabriel Attal, député des Hauts-de-Seine et président de Renaissance, dans l'exposé des motifs du texte. Un pas est franchi en 2006, lors d'un hommage de la nation en son honneur : le président de la République, Jacques Chirac, reconnaît alors que "justice [ne lui] a pas complètement été rendue", et qu'il n'a pu "bénéficie[r] de la reconstitution de carrière à laquelle il avait pourtant droit". Plusieurs initiatives parlementaires ont également été prises ces dernières années, par la droite à l'Assemblée et au Sénat, et plus récemment par le sénateur PS Patrick Kanner, en écho à une tribune mi-avril du premier président de la Cour des comptes, Pierre Moscovici, de l'ancien secrétaire général de l'Elysée, Frédéric Salat-Baroux, et du président de la maison Zola-Musée Dreyfus, Louis Gauthier.
Published at: 2025-06-02 15:34:51
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