Les agents, dont l’identité n’est pas connue car Bajolet a refusé de la décliner, utilisent, selon une source judiciaire, «la menace», notamment en montrant à l’homme interpellé des photographies de lui et de sa famille, «afin de lui faire comprendre que ses proches et lui-même étaient observés et suivis». Cette affaire est «emblématique de la privatisation des moyens régaliens par un ex-grand serviteur de l’Etat pour obtenir un paiement indu et régler des comptes», estime auprès de l’AFP l’avocat de l’homme d’affaires, Maître William Bourdon. Néanmoins, l’ancien chef des renseignements réfute avoir «personnellement donné des instructions précises quant à la mise en œuvre de cet entretien», jugeant que cela était de «la responsabilité du chef de service en charge de ce dossier», dont il refuse de donner l’identité, relevant selon lui du «secret de la défense nationale».
Author: LIBERATION, AFP
Published at: 2025-11-06 10:05:59
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