Son but : saturer les défenses antiaériennes de son adversaire pour "dégrader son moral et convaincre l’Occident qu’une victoire russe en Ukraine est inévitable", selon l’Institut pour l’étude de la guerre (ISW). Peut-être pas le premier cercle de Poutine - des criminels de guerre qui savent que, pour eux, il n’y a de toute manière pas de porte de sortie -, mais plutôt le deuxième cercle qui, un jour, sera au pouvoir et observe en ce moment l’évolution de la situation, en se demandant comment cela va finir et dans quelle Russie vivront leurs enfants…" Il faudrait, soutient cette chercheuse, s’adresser à ces élites "pour leur montrer que ce que Poutine martèle à longueur de journée - qu’il n’y a pas d’autre solution que la guerre totale avec l’Europe – est complètement faux". En faisant pression sur l’Opep + pour maintenir bas le prix du baril, Donald Trump - par ailleurs très réticent à accroître les sanctions sur le Kremlin - fait très mal à l’économie russe, qui dépend en grande partie de ses exportations d'hydrocarbures.
Author: Charles Haquet
Published at: 2025-05-26 14:55:52
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