Par ailleurs, "il y a tout un pan de ces actions qui ne sont pas révélées ou pas comprises comme telles, qu'on ne peut pas attribuer à la Russie", explique à l'AFP la Française Lou Osborn, de l'ONG de surveillance de la Russie INPACT. Ils peuvent aussi avoir été embauchés juste avant l'opération, "simplement recrutés via les réseaux sociaux pour un coût très faible, et cela est clé: on peut le faire tous les jours pour pratiquement rien, et sans grand risque", estime la chercheuse russe Irina Borogan, du centre de recherche américain CEPA qui vient de publier un rapport sur "La guerre de l'ombre de la Russie". Dans les cas où des filières de recrutement ont pu être établies, le recrutement s'est fait en ligne dans 55% des cas, Telegram étant impliqué dans 88% de ceux-ci", soulignent les centres de recherche Globsec et ICCT dans un récent rapport intitulé "Le lien crime-terrorisme de la Russie".
Author: AFP -
Published at: 2025-12-13 07:03:49
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