À la fin des années 50, il se tourne vers la littérature et se met à écrire en hébreu, sa "langue maternelle adoptive". On y ressent le désespoir d'Appelfeld de constater qu'après la Shoah, rien n'avait vraiment changé, "ni les peurs, ni le rapport à la vie, à son essence miraculeuse et sacrée". Quarante ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale, Erwin, 55 ans, survivant de la Shoah, refait à l'infini le même trajet en train "de Naples au Grand Nord", et surtout à travers l'Autriche, s'arrêtant aux mêmes gares, discutant avec les mêmes personnes.
Author: Guy Duplat
Published at: 2025-04-06 11:01:27
Still want to read the full version? Full article