“Le samedi 7 juin 2025, dans l’après-midi, le pays a vu revenir un fantôme : celui de la violence politique au début d’une longue campagne présidentielle […] Cette fois, la victime était Miguel Uribe, 39 ans, aujourd’hui sénateur et précandidat à la présidence pour le Centre démocratique”, tonne le site politique La Silla Vacía, centriste mais frontalement opposé au président Petro. La Silla Vacía dénonce la “stratégie de radicalisation” dont le gouvernement serait coupable dans le cadre des élections, alors que Petro a appelé à mener des grèves et des manifestations contre ce qu’il considère comme un blocage de la part du pouvoir législatif, qui noie une grande partie de ses propositions de réforme. Difficile de lui donner tort au vu du long passif colombien de magnicides, de massacres et même d’une “extermination” - selon le Parquet — d’hommes politiques de gauche commise par des paramilitaires de droite alliés à des agents de l’État entre 1984 et 2016, année de la signature de l’historique accord de paix entre l’État et la puissante guérilla de gauche des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc).
Published at: 2025-06-08 11:16:51
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