« La chute de Bachar Al-Assad en Syrie fin 2024 est le point d’arrivée, incertain, d’un cycle de soulèvements et de répressions parti de Tunisie, il y a quinze ans »

« La chute de Bachar Al-Assad en Syrie fin 2024 est le point d’arrivée, incertain, d’un cycle de soulèvements et de répressions parti de Tunisie, il y a quinze ans »


Elle a également été le point d’arrivée, encore incertain, d’un cycle de soulèvements et de répressions parti de Tunisie, il y a quinze ans, après le choc provoqué par l’immolation d’un jeune vendeur ambulant, Mohamed Bouazizi, alors en butte à l’arbitraire du régime de Zine El-Abidine Ben Ali, en décembre 2010. Propulsé à la tête de la Syrie une décennie plus tôt, Bachar Al-Assad aurait pu connaître un autre sort s’il avait pu se montrer capable de dépasser un atavisme politique fait de tortures et de culs-de-basse-fosse. Que ce cycle se soit achevé en Syrie, il y a un an, par la victoire éclair d’un ancien djihadiste, Ahmed Al-Charaa, qui professe une vision conservatrice de la société syrienne à peine atténuée par la diversité communautaire de cette dernière, apparaît comme une épitaphe paradoxale.

Author: Gilles Paris


Published at: 2025-12-03 11:00:05

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