La chronique de François Clemenceau. Le cadeau des cinquante jours à Poutine

La chronique de François Clemenceau. Le cadeau des cinquante jours à Poutine


Qu'importent les rodomontades du président américain, les menaces de représailles, l'annonce de la fourniture de batteries de défense anti­aérienne à l'Ukraine et un 18 e paquet de sanctions européennes adopté ce vendredi 18 juillet, personne n'obligera ­Vladimir Poutine à arrêter la guerre. D'ailleurs, Donald Trump n'a-t‑il pas évoqué le chiffre de 100 % de droits de douane sur ces pays tiers qui permettent à la Russie de financer son effort de guerre, alors que le projet de loi bipartisan du Sénat institue, lui, des taxes de 500 % sur les exportations de ces mêmes nations ? Dans l'entourage de Poutine, les « raisonnables », comme la présidente de la Banque centrale, qui ont mis en garde le chef de l'État contre les risques d'un dérapage des finances publiques dû à l'économie de guerre se seraient fait « tordre le nez », selon des sources fiables.

Author: La Tribune


Published at: 2025-07-20 07:00:00

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