En clair, si le gouvernement veut être efficace, et faire des économies par milliards sur les niches fiscales, il a deux options devant lui : sabrer de nombreux dispositifs dérogatoires, bien plus que les 50 évoqués par Amélie de Montchalin, au risque de se mettre à dos autant de secteurs ou de catégories de la population qui en bénéficiaient. Sans parler de l’hypothèse qui revient à mettre à contribution les retraités, un tabou tenace dans tous les camps, comme le montrent les récentes réactions à la prise de position d’Amélie de Montchalin sur l’abattement fiscal de 10 % dont ils bénéficient. Estimant que l’on « ne peut pas indéfiniment mettre à contribution les actifs pour financer les nouvelles dépenses sociales liées au vieillissement », la ministre des Compte publics a expliqué dans Le Parisien que le conclave des partenaires sociaux aura à se pencher sur « les avantages pour les retraités.
Author: Anthony Berthelier
Published at: 2025-04-20 17:20:04
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