En adaptant le roman d’Aharon Appelfeld, Emmanuel Finkiel poursuit son travail de reconstruction d’une mémoire de la Shoah qui, du documentaire « Voyages » à aujourd’hui en passant par « la Douleur » (tiré de Marguerite Duras), adopte une forme de plus en plus romanesque à mesure qu’il remonte aux racines du mal. D’où la portée psychanalytique du film, véritable prouesse de mise en scène : les points de vue obstrués et le jeu avec le hors-champ, rappelant ceux de « la Douleur », nous font éprouver l’isolement du gamin avant qu’il ne se prenne l’horreur en pleine figure. Le visionnage de cette vidéo est susceptible d'entraîner un dépôt de cookies de la part de l'opérateur de la plate-forme vidéo vers laquelle vous serez dirigé(e).
Author: Nicolas Schaller
Published at: 2025-04-22 16:00:10
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