Il l’a prouvé au moment de l’assassinat de Qassem Soleimani [général iranien] en Irak [en 2020], puis de celui de Ismaïl Haniyeh [chef politique du Hamas] dans un bâtiment sécurisé de Téhéran [juillet 2024], et encore plus quand Israël ramenait plus de trente ans en arrière le Hezbollah, pourtant le joyau de la couronne. Même après l’effondrement de l’axe [pro-iranien] (dont les forces subsistantes dans la région n’ont, encore une fois, pas été mobilisées après les frappes américaines), même après la guerre menée par Israël et les États-Unis, même après la destruction de tout ou au moins d’une large partie de son programme nucléaire, il est permis de penser que Khamenei considère que rien de tout cela n’est irrémédiable. Il peut changer de visage, en cas de prise de pouvoir des Gardiens de la révolution ou si le successeur potentiel de Khamenei s’écarte un peu de la ligne officielle.
Author: Anthony Samrani
Published at: 2025-06-24 15:55:25
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