Kamel Daoud, et son éditeur Gallimard, dénonce les « parallèles forcés ou inexacts » entre son roman « Houris » et la vie de Saâda Arbane

Kamel Daoud, et son éditeur Gallimard, dénonce les « parallèles forcés ou inexacts » entre son roman « Houris » et la vie de Saâda Arbane


Kamel Daoud et sa maison d’édition Gallimard ont défendu Houris, le dernier roman de l’écrivain franco-algérien, sorti à l’été 2024 et récompensé par le prix Goncourt la même année, face à l’action en justice de Saâda Arbane, une Algérienne qui l’accuse d’avoir volé son histoire tragique pour en faire le cœur de l’intrigue, mardi 14 mai. « Les parallèles forcés ou inexacts publiquement revendiqués (qu’il s’agisse de tatouages, d’un quartier, d’une plage ou d’un lycée d’Oran ou encore d’un avortement…) traduisent en réalité une déformation de l’histoire du livre et ne pourront transformer Houris en une biographie ou une autofiction », affirment l’écrivain et sa maison d’édition dans un communiqué conjoint. « Contrairement à ce que Saâda Arbane soutient, Houris est une œuvre de fiction, fondée sur un travail d’imagination, de création littéraire, mais également de recoupements de témoignages et de faits historiques liés à la guerre civile algérienne, dont Kamel Daoud a été le témoin et qu’il a traités en sa qualité de journaliste », a encore déclaré Me Laffont.

Author: Le Monde avec AFP


Published at: 2025-05-13 15:38:29

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