Sonia Mejri sera non seulement la première revenante française de Syrie à comparaître en France pour génocide sur les Yazidis, mais aussi la première Française à être jugée, de manière générale, pour ce crime passible de la réclusion criminelle à perpétuité. Sonia Mejri était présentée comme « garante de l'enfermement » de la jeune Yazidie : elle détenait la clef de l'appartement et portait, selon l'ordonnance de mise en accusation consultée par l'AFP, une arme pour la dissuader de fuir. L'accusation lui reprochait notamment « des atteintes graves à l'intégrité physique et psychique » de cette adolescente, soumise à son domicile « à des conditions d'existence de nature à entraîner la destruction » de sa communauté.
Author: La rédaction avec AFP
Published at: 2025-10-07 15:02:00
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