Alors que la patronne du Rassemblement national ne connaissait pas encore sa peine, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, dénonçait déjà à la mi-journée une «violation des normes démocratiques lors d’un processus politique», tout en assurant se refuser à toute ingérence dans les «affaires intérieures de la France». Le parti avait également effectué un emprunt auprès d’une banque russe en 2014, suscitant des soupçons sur la volonté du Kremlin de soutenir Marine Le Pen, longtemps critique des sanctions occidentales imposées à Moscou après son annexion de la péninsule ukrainienne de Crimée cette année-là. Pendant que Dmitri Peskov s’en prenait à la justice française en conférence de presse, Viktor Orbán, le très autoritaire Premier ministre hongrois, peu connu pour son respect de la démocratie, de l’Etat de droit et des contre-pouvoirs, martelait de son côté sur X : «Je suis Marine !» Un slogan également repris par le chef politique des Serbes de Bosnie, Milorad Dodik, lui même récemment condamné par la justice bosnienne à une peine de prison et à l’interdiction d’exercer ses fonctions.
Author: LIBERATION, AFP
Published at: 2025-03-31 11:34:14
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