« Je faisais partie de ceux qui refusaient d’employer le terme de “génocide” pour désigner la guerre à Gaza, mais il n’y a plus guère de doute »

« Je faisais partie de ceux qui refusaient d’employer le terme de “génocide” pour désigner la guerre à Gaza, mais il n’y a plus guère de doute »


Jusqu’ici, je faisais partie de celles et ceux qui refusaient d’employer le terme de « génocide » pour désigner la sale guerre que mène depuis un an et demi le gouvernement de Benyamin Netanyahou contre les Palestiniens à Gaza, bien que nombre de responsables israéliens aient exprimé à de multiples reprises des intentions qui étaient clairement génocidaires à ce sujet. Mais ces derniers développements ne laissent malheureusement plus guère de doute sur la nature réelle des intentions et des actions du gouvernement israélien, et même si c’est bien sûr aux juges de la Cour pénale Internationale qu’il reviendra de trancher la question en dernier ressort, il devient impossible, pour toute personne sensée, d’écarter l’idée que nous avons bien affaire désormais à un génocide au titre des 3 premiers cas de figure prévus par la Convention. Mais, à rebours de cette prise de conscience, Kaja Kallas, la haute représentante de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, a jugé indispensable de resserrer les liens de l’UE avec le gouvernement de Benyamin Netanyahou ces dernières semaines tout en critiquant les distances prises avec celui-ci par son prédécesseur.

Author: Guillaume Duval


Published at: 2025-04-08 17:00:11

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