Aujourd’hui, elle vante le courage du collectif, la présence d’esprit de ceux qui ont positionné les lourdes caisses d’instruments et de câbles contre la porte donnant sur la scène pour se barricader, la solidarité naissante entre ces fans de rock qui se rendent compte peu à peu qu’ils sont victimes d’un attentat. Ils ignorent qu’un commissaire divisionnaire de la brigade anticriminalité de nuit de Paris, dans un acte de bravoure insensé, est entré dans le Bataclan accompagné d’un seul équipier et a tiré sur l’un des terroristes positionnés sur la scène. Marie et une quinzaine d’autres découvrent dans ce petit salon où ils tentent de se réconforter que des attaques ont aussi eu lieu au Stade de France, sur les terrasses du restaurant Le Petit Cambodge et des cafés Le Carillon, La Belle Équipe et La Bonne Bière, des points de ralliement des 10e et 11e arrondissements, connus de la plupart des Parisiens présents, souvent jeunes.
Author: Pauline Delassus
Published at: 2025-11-09 05:30:02
Still want to read the full version? Full article
