Alors que résonne le fracas des missiles de Tsahal qui transpercent le ciel de la capitale iranienne, des citoyens, massés à leur balcon, scandent leur désespoir avec l’un des slogans déjà entendus lors des manifestations de 2023 après la mort de Mahsa Amini : "Mort au dictateur", "Mort à Khamenei", "Mort à l’armée". "Si Khamenei tombe, on peut effectivement se retrouver avec un militaire aux commandes, ou quelqu’un qui n’a pas l’expérience de Khamenei dans la gestion des différents problèmes auxquels l’Iran est confronté", soulève Richard Nephew, ex-diplomate chargé du dossier sur les sanctions contre l’Iran, aujourd’hui professeur à l’université Columbia de New York. D’autres noms sont parfois évoqués : l’ayatollah Sadeq Larijani, président du Conseil de discernement en Iran et très proche de Khamenei, mais aussi l’ayatollah Alireza Arafi, qui fait partie de la très stratégique Assemblée des experts, composé de 88 membres de juristes et religieux élus pour huit ans.
Author: Charles Carrasco
Published at: 2025-06-22 11:20:04
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