Alors qu’aucune aide humanitaire n’était entrée depuis le 2 mars dans le territoire palestinien, le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a annoncé dimanche qu’il allait autoriser l’entrée d’une « quantité de base de nourriture destinée à la population, afin d’éviter le développement de la famine dans la bande de Gaza ». Dans le même temps, vingt-deux pays, dont la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni, le Canada, le Japon et l’Australie, ont exigé une « reprise complète de l’aide à la bande de Gaza, immédiatement », demandant qu’elle soit organisée par les Nations unies et les ONG. La reprise partielle de l’aide humanitaire par Israël est pour Jean-François Corty, président de Médecins du Monde, « une rhétorique pour répondre à une pression diplomatique et pas pour répondre à une exigence d’humanité, alors qu’on est au bord de la famine et que l’on a tout un tas d’indicateurs techniques qui sont en faveur, comme le rappelait Amnesty International, d’un génocide en cours ».
Author: Le Nouvel Obs avec AFP
Published at: 2025-05-19 18:43:36
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