"Il met des costumes, si ça ce n’est pas un signe" : Manuel Bompard, le successeur de Jean-Luc Mélenchon ?

"Il met des costumes, si ça ce n’est pas un signe" : Manuel Bompard, le successeur de Jean-Luc Mélenchon ?


Permettez donc à Manuel Bompard de glisser un conseil avisé à Sergio Coronado, signataire du "Manifeste pour l’accueil des migrants", et futur colistier de la liste FI aux élections européennes : "Tu sais, il ne faut pas trop exalter les différences…" Cette raideur lui colle aux baskets, lui l’assume sans broncher, la théorise même : "La richesse d’une formation politique réside-t-elle vraiment dans la singularité des points de vue qui s’y affrontent ? A l’heure du déjeuner, "Manu ne mange pas, il fait le plein", engloutit son repas en un rien de temps, discute des dernières séries politiques, caricature parfois à ses collègues l’art de la négociation en paraphrasant Nikita Khrouchtchev - "Ce qui est à moi est à moi, ce qui est à toi on partage" - et s’enferme dans un bureau pour appeler Jean-Luc Mélenchon. C’est Bompard, aussi, qui se paye les "présidentiables" - et c’est Jean-Luc Mélenchon qui l’assure : "Je pense que Manu a tué Wauquiez qui est passé pour un gros nul en face de lui", moquait le patriarche dans une boucle interne au mouvement - un échange révélé par Politico - au lendemain de la défaite du candidat à la présidence des Républicains.

Author: Mattias Corrasco


Published at: 2025-06-03 15:00:00

Still want to read the full version? Full article