"Il faut inverser la logique des dernières années en priorisant cette fois le niveau de vie des actifs"

"Il faut inverser la logique des dernières années en priorisant cette fois le niveau de vie des actifs"


Le débat est lancé depuis plusieurs années par de nombreux économistes, qui, à grand renfort d’essais, de tribunes et d’interviews, alertent sur la dérive de ce pan de nos comptes sociaux, qui serait responsable de près de la moitié de la progression de la dette publique depuis 2017. Quand d’un côté, certains (dont vos serviteurs), rappellent que le taux de cotisation de 28% sur la rémunération totale d’un actif (soit 780€ par mois pour un salarié au salaire médian) ampute le pouvoir d’achat des actifs et réduit fortement leur capacité à se loger et à fonder une famille – ce qui se ressent directement dans les statistiques démographiques –, les autres estiment qu’ils ont travaillé et cotisé suffisamment et méritent leur pension. Pour garantir des retraites dignes aux futurs actifs, il nous faut introduire faire de la place pour une dose de capitalisation sans augmenter les cotisations, c’est-à-dire en assumant d’ajuster en conséquence le niveau actuel des pensions quitte à mettre en place des mécanismes de solidarité intragénérationnelle, où les retraités les plus aisés financeraient les indexations des pensions des plus modestes.

Author: Antoine Levy, Erwann Tison, Maxime Sbaihi


Published at: 2025-09-08 10:38:51

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