"Avec les Kogis, on a un cadeau incroyable d'ouvrir une autre grille de lecture – bonne ou mauvaise, peu importe – qui donne du sens à ce qu'on ne comprend pas", pense le Français, après avoir amené ses amis dans les Caraïbes et à l'Organisation européenne pour la recherche nucléaire (CERN) en passant par les sources du Rhône ou la Drôme – une rencontre qu'il raconte dans un de ses livres, Kogis, le chemin des pierres qui parlent (Actes Sud). Dans ce genre de rencontres, "il ne s'agit pas pour nous de devenir kogis ni pour eux de devenir belges, mais d'ouvrir un espace où l'on reprend les grands enjeux – médecine, gouvernance, justice, rapport à la terre, éducation – et l'on regarde ensemble s'il n'y a pas une nouvelle voie. Après des décennies aux côtés des Kogis, il pense qu'une étape pourrait être de "sortir les enfants des classes carrées avec des enseignements frontaux, descendants, des corps immobiles, des relations inexistantes et un sens mortifère", pour leur "apprendre l'altérité, la paix intérieure, la joie, et construire ensemble leur aventure".
Author: Sabine Verhest
Published at: 2025-10-28 10:30:24
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