Selon ce professeur assistant au Centre d’études totalitaires de l’Institut Pilecki de Varsovie, si la Russie, "au bord" de la récession selon son ministre de l’Économie, ne peut "probablement pas mener une guerre éternelle au niveau auquel Vladimir Poutine s’est engagé", l’effort de guerre est désormais un levier central de stabilité économique et sociale pour l’autocrate russe : "Il ne peut tout simplement pas s’en passer". Donc d’un côté, il y a le risque de mourir au front, mais de l’autre, la guerre ouvre aussi la perspective de vivre une existence que bon nombre de Russes n’auraient jamais imaginée il y a encore quatre ou cinq ans. Donc même si la guerre s’arrête, Poutine trouvera le moyen de justifier la nécessité de mener une guerre encore plus grande, d’abord dirigée contre les soi-disant traîtres de l’intérieur, avant de potentiellement s’étendre à l’extérieur.
Author: Alix L'Hospital
Published at: 2025-07-23 16:00:00
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