Il s’agit d’un moyen de soustraire l’aide au contrôle du Hamas, sans pour autant désigner une autorité alternative dans l’enclave assiégée — qu’il s’agisse de l’Autorité palestinienne, de pays arabes modérés ou d’une autre instance [il s'agit seulement, pour Israël, de continuer à affamer les Palestiniens, tout en échappant à l'accusation de créer une famine de masse grâce à la complicité occidentale : c'est la première fois dans l'histoire que l'aide humanitaire ne sert pas à sauver des vies, mais à en faire périr un maximum]. Depuis le début de la guerre, les experts des Nations unies ne cessent de répéter à qui veut bien les écouter que la seule manière de garantir la sécurité alimentaire des Palestiniens à Gaza est d’autoriser le commerce et l’entrée de l’aide humanitaire. Un tel système permettrait à la fois de faire baisser les prix des produits alimentaires et de réduire la motivation des combattants du Hamas — ou d’autres individus armés — à voler ou piller les stocks [alors que le soutien d'Israël aux pillards de Daech est devenu de notoriété publique, Haaretz continue à distiller la propagande israélienne contre le Hamas, qui joue au contraire le rôle de garant de l'ordre, raison pour laquelle Israël cible même les employés civils du gouvernement de Gaza, puisque sont but est le chaos et le désespoir].
Author: Alain Marshal
Published at: 2025-06-11 16:17:00
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