Guerre en Ukraine : "Oui pour la négociation pour la paix, mais le cessez-le-feu d'abord", déclare le ministre des Affaires étrangères

Guerre en Ukraine : "Oui pour la négociation pour la paix, mais le cessez-le-feu d'abord", déclare le ministre des Affaires étrangères


Au lendemain du sommet des dirigeants européens à Kiev réclamant un cessez-le-feu de 30 jours entre Russie et Ukraine et après la proposition dans la nuit du 10 au 11 mai par Vladimir Poutine de "négociations" directes avec l'Ukraine jeudi 15 mai à Istanbul en Turquie, Jean-Noël Barrot, le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, affirme sur France Inter et franceinfo : "Oui pour la négociation pour la paix mais le cessez-le-feu d'abord". "Je le redis, on ne négocie pas sous les bombes", insiste le ministre des Affaires étrangères avant d'ajouter : "S'il n'y a pas un cessez-le-feu, vous pouvez compter sur les Européens et sur les Américains pour accentuer la pression sur Poutine. Si les négociations pouvaient se tenir, le ministre des Affaires étrangères rappelle son opposition à l'idée d'une mainmise définitive de la Russie sur la Crimée, comme certains l'évoquent depuis quelques jours : "Si nous acceptions qu'on puisse reconnaître en droit international l'annexion d'un territoire comme la Crimée, il n'y a pas de raison que cela s'arrête".


Published at: 2025-05-11 12:35:28

Still want to read the full version? Full article