20 Minutes a interrogé Hadrien Canter, président cofondateur de l’entreprise française Alta Ares, née en Ukraine il y a deux ans et demi, et qui développe une intelligence artificielle pour réduire la charge cognitive des opérateurs lors de missions de surveillance de lignes de front, et pour améliorer les taux d’interception des « drones antidrones », qui varient entre 20 % et 80 % à ce jour. « Nous avons en parallèle développé avec l’Otan ce que certains appellent "mur de drones", que nous appelons "dôme tactique de protection", un système composé de deux radars, quatre caméras, et une vingtaine de drones intercepteurs, qui couvre une circonférence d’une vingtaine de kilomètres », détaille Hadrien Canter. Ce type de bulles de défense aérienne pourraient tout à fait « se multiplier le long d’une frontière, d’une ligne de front, ou autour d’une zone sensible de type centrale nucléaire ou aéroport, pour assurer leur protection », et ainsi former un mur antidrones, assure le responsable.
Author: Mickaël Bosredon
Published at: 2025-09-30 15:12:45
Still want to read the full version? Full article