Fragilisé par un scandale de corruption, sous pression de l’administration américaine et de l’armée russe qui continue de grignoter le territoire ukrainien, Volodymyr Zelensky était ce lundi de retour à Paris. La première ébauche de ce plan, négocié secrètement par l’émissaire américain Steve Witkoff, et un financier proche du Kremlin, Kirill Dmitriev, constituait un alignement presque total sur les exigences de Moscou : abandon des Oblasts de Donetsk et Louhansk, cession des territoires occupés, renoncement de l’Ukraine à intégrer l’Otan, réduction de ses effectifs militaires… Une quasi-capitulation, que le président ukrainien n’avait pas osé rejeter de peur de brusquer Donald Trump, mais dont il avait proposé de réviser les termes. « Je crains que toute la pression soit exercée sur le côté le plus faible, car la reddition de l’Ukraine, c’est la manière la plus facile de mettre fin à cette guerre », a résumé la cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas.
Author: La rédaction avec AFP
Published at: 2025-12-01 16:13:00
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